Dans cet article, je vous parle de mon souhait d’allaiter, des bienfaits de l’allaitement et de mon histoire.
Chères mamans, sachez que peu importe vos choix, ils seront ce qu’il y a de mieux pour votre enfant. Ne vous comparez à personne, assumez vos choix et faites-vous confiance…
Toutes les décisions que vous prendrez pour votre enfant, qu’elles soient bonnes ou mauvaises aux yeux des autres, ne regardent que vous parce que tout ce que vous choisirez de faire pour votre enfant sera bon pour son développement.
Pour vous aider à lâcher prise et à accepter tous les imprévus, n’hésitez pas à télécharger mon premier e-book : en inscrivant votre adresse mail ici, vous le recevrez directement et gratuitement par e-mail.
A l’occasion de la semaine mondiale de l’allaitement, j’ai décidé de vous parler de mon expérience et de vous faire découvrir mes essentiels, ceux qui ont sauvé mon allaitement, que j’ai utilisé pour me lancer ou que je continue d’utiliser.
Mon souhait d’allaiter
Dès que j’ai su que j’étais enceinte, je savais que je voulais allaiter mon bébé. En tant que maman, on veut ce qu’il y a de mieux pour nos enfants et pour moi, l’allaitement est essentiel au bon développement de l’enfant.
Je me suis énormément informée sur le sujet. Je n’ai pas hésité à lire beaucoup d’articles, de livres ou à regarder des vidéos en rapport avec l’allaitement et la mise au sein. L’accouchement ne me faisait absolument pas peur mais rater mon allaitement aurait été un échec pour moi en tant que mère.
Je savais que mon allaitement serait compliqué car j’ai ce qu’on appelle des tétons « plats » voire « ombiliqués » et j’ai espéré toute ma grossesse que mes tétons sortent avant l’arrivée de Lyam. J’angoissais de ne pas pouvoir lui offrir mon lait car je sais à quel point il peut être bénéfique pour un nouveau-né.
Mon début d’allaitement
Lundi 5 août, 23h06, il est là ! Césarienne d’urgence, bébé a besoin d’une assistance respiratoire : pas de tétée d’accueil, pas de peau à peau mais je ne m’en fais pas, comme dans chaque épreuve de la vie, c’est la patience et la persévérance qui mènent au succès…
Mardi 6 août, mon bébé est en néonatalogie et moi je récupère. Une infirmière entre dans ma chambre et me propose de stimuler la lactation…
Le soir même, je commence à tirer mon lait. Je ne pensais pas que mon allaitement se passerait comme ça mais je me suis exécutée : mon bébé avait besoin de moi. Je reste persuadée que mon lait l’a aidé à récupérer et à prendre des forces.
Le lendemain de mon accouchement, j’ai pu lui offrir le colostrum (= le premier lait produit par la maman dès la naissance). J’ai continué à tirer toutes les 3-4h même s’il n’y avait rien ou pas grand chose… Après mon premier peau à peau, la magie a opéré, je tirais de plus en plus de lait. J’étais la plus heureuse du monde et j’envoyais fièrement une photo de mes exploits à mon mari, j’y arrive tout doucement…
Lyam était nourrit par une sonde qui était directement reliée à son estomac. Je lui apportais mon lait chaque jour et il n’en a jamais manqué. Ça n’a pas été évident de commencer son allaitement de cette manière mais au fond de moi, j’attendais le jour où il pourrait enfin prendre le sein.
Certes, c’était contraignant mais je ne voulais pas que mon fils prenne du lait artificiel alors que je pouvais lui offrir un lait adapté à ses besoins et comme il était prématuré, je savais qu’il n’y avait que mon lait qui pouvait l’aider à se remettre.
D’ailleurs, j’ai l’intime conviction que nos nombreux peau à peau intenses (avec le papa aussi) ainsi que mon lait l’ont clairement aidé à se remettre rapidement…
Au bout de 7 jours, le 12 août, j’essaye de le mettre au sein et comme prévu, il a du mal. Les infirmières l’ont donc nourrit au biberon jusqu’au lendemain où l’on réitère mais avec des téterelles et là, ça fonctionne ! Lyam prenait donc le biberon et le sein avec téterelles, je continuais donc à tirer mon lait pour les heures où je ne pouvais pas être à ses côtés…
J’ai continué pendant 17 jours, jusqu’à ce qu’il sorte de la néonatalogie. Dès le retour à la maison, c’était l’allaitement exclusif avec mes bouts de sein qui ne me quittaient plus…
3 jours après sa sortie, ma sage-femme vient nous rendre visite et propose de m’aider pour la mise au sein. Selon elle, plus on retarde ce moment, moins il aura envie de prendre mon sein et ça faisait déjà une dizaine de jours qu’il prenait la téterelle…
Lyam, ce guerrier, ce champion, notre fils, notre fierté prend le sein du premier coup et il avait l’air de se régaler… Depuis le lundi 25 août, Lyam prend le sein, je suis une maman heureuse et fière d’avoir persévéré sans jamais rien lâcher…
Les douleurs
Pendant ma grossesse, ma poitrine était extrêmement sensible et c’est d’ailleurs ce qui m’a poussé à passer au no bra (= plus de soutien-gorge, je vous en parle ici).
Avec le tire-lait, ce n’était pas agréable. Mes mamelons étaient tout le temps irrités. Il n’y a que la lanoline qui me soulageait. Par contre, quand Baby Lyam a commencé à prendre réellement le sein, j’ai senti la différence ! Je peux vous le dire, l’allaitement a été beaucoup plus douloureux que mon accouchement : mes tétons étaient toujours rouges, irrités et à chaque début de tétée, je grinçais des dents.
Malgré ces petits désagréments, je n’ai jamais songé à arrêter. L’allaitement est un lien unique, fort qui nous unis. Un moment intime où je me sens maman, où je me sens bien. Comme vous avez pu le lire, mon allaitement a été une épreuve pour moi et je savoure la victoire.
Grâce à Lyam, grâce à moi et grâce au soutien de mon mari, de mes proches, je suis fière et honorée de lui offrir ce que j’estime être le mieux pour lui. Pour moi, l’allaitement c’est un vaccin naturel, ça nous fait du bien à tous les deux, ça nous soulage, ça nous protège, ça nous rend plus forts.
Les bienfaits du colostrum
Le colostrum est le tout premier lait fabriqué par la maman au cours des 24h à 48h qui suivent la naissance du bébé. Il est très précieux et on l’appelle même « l’or liquide » .
Il est riche en acides gras, en vitamines et en sels minéraux. Il a également des vertus antioxydantes et, anti-infectieuses.
Il permet d’évacuer plus facilement le méconium (premières selles du bébé, très noires et collantes) en facilitant la digestion.
En bref, cette substance est très importante pour le développement du bébé, elle protège le nouveau-né.
J’ai été heureuse de pouvoir lui en offrir malgré un accouchement par césarienne et un bébé surveillé par des câbles et des tuyaux.
Les bienfaits du lait maternel
3 jours après la naissance de notre prince, j’ai eu ma montée de lait. Ma poitrine était dure comme de la pierre et elle n’a jamais été aussi volumineuse. Certes, c’était douloureux mais tout de même assez supportable et cela est probablement dû au fait que je tirais mon lait…
Le lait maternel est totalement naturel et s’adapte au développement du bébé. Chaque fois qu’en néonatalogie on me disait que les doses qu’ils lui donnaient augmentaient, je stressais de ne pas en avoir assez mais malgré qu’il ne soit pas au sein, j’arrivais toujours à lui offrir le nécessaire et parfois un peu plus (encore une fois, vive le peau à peau).
Le lait maternel est composé :
╳ de protéines de sucre et de gras qui fournissent l’énergie nécessaire au bébé
╳ de vitamines et de minéraux (fer et vitamines C)
╳ d’enzymes qui facilitent la digestion
╳ d’acides gras essentiels qui influencent le développement du cerveau et de la vision
╳ d’anticorps et de molécules anti-microbiennes qui protègent le bébé des virus et des bactéries
╳ d’hormones et de facteurs de croissance pour stimuler la croissance et le développement du système digestif et du système immunitaire.
╳ de cellules vivantes pour protéger le bébé des infections
Le lait maternel protègerait le bébé contre de nombreuses infections (gastroentérites, diarrhées, infections respiratoires comme la grippe, le rhume ou encore les bronchiolites, les pneumonies et les otites).
Il réduirait également le risque du syndrome de la mort subite et protègerait le bébé contre certaines maladies inflammatoires (eczéma, maladie de Crohn, asthme et diabète de type 1).
Pour la maman, l’allaitement aiderait à perdre du poids plus rapidement, il réduirait également le risque de cancer du sein et il retarderait le retour des menstruations.
Pour plus d’informations, je vous invite à consulter ce site ici
2 mois après…
J’allaite exclusivement mon fils et je ne tire mon lait que si je dois absolument le faire garder ou sortir sans lui. Mes douleurs ont fortement diminué grâce aux soins que j’apporte à ma poitrine (voir mes essentiels) mais elle n’est pas encore tout à fait remise…
L’allaitement n’a pas été facile à mettre en place pour moi et j’aurais pu être découragée au moindre obstacle mais j’ai pris cette décision et j’ai persévéré pour lui offrir ce que j’estime être le meilleur pour lui. Je suis fière aujourd’hui d’avoir tenu et d’y être arrivée seule, juste en m’informant et en posant les bonnes questions.
Mes essentiels :
Je remercie le site Bébé Au Naturel de m’avoir aidé dans mes débuts d’allaitement. J’avais tout prévu avant l’arrivée du petit, je voulais mettre toutes les chances de mon coté…
S’il y a bien un conseil que je peux vous donner si vous souhaitez allaiter votre enfant, c’est de penser à tout ! Il vaut mieux être TROP équipée que pas assez…
Voici les différents accessoires que je me suis procurée sur le site afin de favoriser mon allaitement :
╳ Les forme-mamelons : ici
Ils m’ont aidé à faire ressortir mes tétons en étant encore enceinte. Il faut les porter à partir de la 32 ème SA à raison d’une heure par jour puis, augmenter le nombre d’heures. Comme vous le savez, j’ai accouché prématurément mais comme j’y étais préparée, j’ai commencé à les utiliser à partir de la 27ème SA et j’ai directement vu la différence au bout de deux jours d’utilisation.
╳ Les téterelles : ici
Elles m’ont aidé à mettre bébé au sein pour faciliter sa succion. Je les ai utilisé pendant 12 jours. Il faut les rincer après chaque utilisation et les stériliser une fois par jour. Il s’agit d’un bout de sein en silicone à coller sur la peau autour du mamelon. Comme j’ai les tétons plats et difficiles à attraper, les téterelles aident le bébé à attraper le sein pour téter plus facilement.
╳ Mon coussin d’allaitement : ici
Je l’ai utilisé pendant toute ma grossesse, j’ai adoré dormir avec. Il m’aidait à soulager mes douleurs au niveau du dos. Je ne pouvais pas m’en passer ! Aujourd’hui, je l’utilise pour allaiter afin d’avoir un appui et pour caler bébé ou le déposer directement dessus. Il est hyper grand et super confortable.
╳ Mon tire-lait : ici
Un essentiel à avoir dès la maternité pour la montée de lait. Généralement, on déconseille de tirer son lait avant 1 mois mais sincèrement, j’avais bien fait de prévoir mon tire-lait pour la maternité car c’est de cette manière que j’ai pu stimuler mon lait. Ce tire-lait Medela est un véritable coup de coeur, il est simple d’utilisation et très discret, facile à emporter.
╳ Les compresse hydrogel : ici
Elles m’ont aidé à soulager mes mamelons au tout début de mon allaitement lorsque Lyam a commencé à prendre le sein. Ce sont des compresses hyper rafraîchissantes et hydratantes.
╳ Les soutien-gorge d’allaitement :
Noir : ici
Blanc : ici
Ceux de la marque Medela sont très confortables. Ils se dégrafent très facilement et sont sans armatures. Je suis aujourd’hui une adepte du No Bra (totalement compatible avec l’allaitement d’ailleurs), c’est pourquoi je n’en ai pris que deux.
╳ Les coussinets d’allaitement : ici
Ils sont indispensables si vous voulez éviter de tâcher vos vêtements, ils sont très doux, réutilisables et fabriqués en coton bio.
╳ La lanoline : ici
J’ai utilisé ce produit dès que j’ai commencé à tiré mon lait et il m’a clairement évité d’avoir des crevasses. Le produit est très gras, je vous conseille de le frotter entre vos doigts avant de l’appliquer. Il soulage instantanément et nourrit en profondeur. Il ne faut pas rincer le produit avant l’allaitement.
Tous ces produits m’ont été d’une grande aide pour réussir mon allaitement. Pour retrouver TOUS mes essentiels maternité sur le site Bébé au Naturel, je vous invite à suivre ce lien : ici
Les tailles sont également inscrites.
Ne l’oubliez pas, vous êtes une maman parfaite aux yeux de votre enfant. Faites confiance à la nature, écoutez-vous et lâchez prise…
Comment s’est passé votre début d’allaitement ? Vos douleurs ont persisté combien de temps ? Comptez-vous allaiter si vous êtes enceinte ? Réagissez en commentaire, je serais ravie d’échanger avec vous !