NOTRE PREMIÈRE ANNÉE À 3

par | Août 5, 2020 | Bébé, Mum Life | 3 commentaires

Aujourd’hui, notre fils fête déjà sa première année, je suis tellement émue de vous écrire cet article ! Cette année a été riche en émotion et en changement, je me souviens de sa naissance comme si c’était hier.  Je suis tellement reconnaissante d’avoir donné la vie, tellement heureuse de le voir  évoluer et grandir. Nous faisons de notre mieux chaque jour pour qu’il puisse s’épanouir au mieux dans notre foyer…  Dans cet article, j’ai décidé de vous partager quelques éléments de notre première année tous les 3… 

Sa naissance : 

 Le 5 août 2019, 23h06, IL EST LÀ ! Un petit coup d’oeil rapide et le voilà déjà parti ! Depuis la salle de césarienne, je surveille la fenêtre à ma gauche en espérant voir père et fils ensemble mais je me rends très vite compte qu’il y a un petit problème… Pendant qu’on termine les soins de ma césarienne, j’essaye de comprendre, je lance des regards à mon mari qui me fait signe de ne pas m’inquiéter alors, je lui fais confiance malgré son air inquiet.  20 minutes plus tard, le pédiatre entre et m’annonce que notre fils a besoin d’une aide respiratoire mais il me dit aussi qu’il n’est pas en danger et que tout ira bien.  Ça y est, 30 minutes se sont écoulées, je sors de cette pièce pour aller retrouver mon ange. La tristesse m’envahit lorsque je le vois sur le lit de la néonatalogie : câbles, masque sur la tête, monitoring, mais malgré tout, j’étais tellement heureuse d’avoir donné la vie.

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Ses premiers jours : 

 17 jours intenses viennent de s’écouler. 17 jours de néonatalogie. Quand j’y pense aujourd’hui, tout s’est très vite accéléré et nous sommes restés forts, tous les 3. Vous n’imaginez pas à quel point nous étions fiers de lui. Fiers de le voir évoluer si vite, prendre du poids et être de moins en moins dépendant de tous ces appareils.  Au plus profond de moi, je sais ce qui l’a aidé : l’allaitement, nos peau à peau (maman et papa) et nos paroles. Je me souviens d’ailleurs qu’il a pu retiré le masque qui l’aidait à respirer au bout de 6 jours et je me souviens surtout que la veille de ce jour, nous avions fait plus de 4 heures de peau à peau.  Ses premiers jours de vie ont été très rudes pour nous. Il a fallu me remettre de ma césarienne, faire des allers-retours à l’hôpital pour passer un maximum de temps avec lui, préparer son arrivée à la maison car il est arrivé beaucoup plus tôt que prévu mais nous avons surmontés cette épreuve à 3.  Une fois rentrés à la maison, il ne faisait que m’épater : notre fils est bel et bien un guerrier, un champion ! Il réussit à prendre le sein alors qu’il ne prenait que le biberon (de lait maternel) et que j’avais ce qu’on appelle des « tétons ombiliqués », il s’habitue très vite à notre environnement, il est sage, calme et observe.

 

 

Ses premiers mois : 

 Nous sommes comblés, heureux, satisfaits, émerveillés. Finalement, ce post-partum était joyeux, les pleurs étaient rares, pas de crises ou de coliques à l’horizon. Il sourit, nous écoute, nous regarde, observe. Nous remarquons très vite que c’est un enfant calme et patient. L’épisode de la néonatalogie est derrière nous, les visites à l’hôpital se font très rares, le suivi se passe très bien. La sérénité et le calme s’installent dans notre maison.  A ce moment, il est difficile encore de s’imaginer parents mais ce rôle nous fait grandir et apprendre sur nous-même. Ça y est, nous réalisons que nous avons donné naissance à cet amour inconditionnel. Cet amour qu’on ne peut expliquer mais qui nous comble de joie.

LES 3 PREMIERS MOIS DE BABY

L’allaitement 

 Un début d’allaitement un peu compliqué : tout a commencé au tire-lait, toutes les 3 heures afin d’être sûre qu’il n’en manque jamais. Je ramenais fièrement mes biberons pleins à l’hôpital. Je me souviens même un jour avoir appelé la néonatalogie à 23h pour demander s’il y avait assez de lait encore et l’infirmière m’avait répondu : « oui madame, ne vous inquiétez pas, il en a plus qu’assez, au moins pour plusieurs jours ».  Lyam étant prématuré, il avait beaucoup de mal à attraper mon mamelon pour se nourrir, j’ai donc dû commencé avec des téterelles mais quand je n’étais pas à l’hôpital, il prenait le biberon. Trois jours après avoir quitté l’hôpital, la sage-femme m’aide à le mettre au sein, sans téterelles, il y arrive ! C’est le début de ce moment magique dont je rêvais tant enceinte.  Je n’ai jamais manqué de lait, notre fils a très vite imposé son rythme. Il tétait toutes les 2-3 heures puis, progressivement, les tétées étaient plus courtes et plus espacées. Il n’a jamais eu besoin du sein pour « tétouiller », il se nourrissait et une fois qu’il avait terminé, il s’arrêtait. 

MON ALLAITEMENT, MON HISTOIRE

Le sommeil 

 
Après un mois et demi, Lyam a commencé à faire ses nuits. La première nuit où il a enchaîné 8 heures de sommeil, j’ai compris qu’il n’avait pas besoin de téter la nuit. Les nuits qui suivent, lorsqu’il se réveillait, il suffisait que je lui donne la tétine pour le rassurer et il se rendormait. Quelques fois, il ne se rendormait pas aussi facilement mais je continuais à lui proposer la tétine jusqu’à ce que ça devienne « normal » et qu’il s’endorme. La patience est de rigueur… 
 
La nuit, et ce depuis le tout début, on ne changeait pas la couche (sauf pour les selles), on ne parlait pas et on n’allumait aucune lumière. Tout était fait pour qu’il comprenne que c’était la nuit et ainsi l’aider à faire la différence. 
 
Lyam a dormi dans sa nacelle près de notre lit. Je calais celle-ci entre le mur et le lit, en hauteur sur une petite banquette. Puis, au bout de 4 mois et demi, Lyam a rejoint sa chambre sans problème. 
 
Lorsqu’il se réveillait, la tétine suffisait pour le calmer. Il faisait déjà toutes ses siestes dans sa chambre à 2 mois, il connaissait cet endroit, il y passait la journée.  
 
Lors de ses 5-6 mois, je me souviens qu’il avait eu une période de « régression » où il ne s’endormait plus facilement, même si cela devait prendre une heure, je le rassurais et lui proposait la tétine car, depuis ses 1 mois et demi, plus de tétées la nuit. Lorsque l’on prend une décision, il ne faut pas revenir dessus malgré la difficulté. Au bout d’un mois, tout est rentré dans l’ordre. 
 
Aujourd’hui, Lyam s’endort à 20h-20h30 et ce, jusqu’au lendemain 6h30. Oui, il se lève tôt mais je suis heureuse qu’il dorme aussi paisiblement, il ne nous réveille pas la nuit, il s’endort assez facilement et puis, l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, nous avons toute la journée pour profiter ! 
 
Au niveau des siestes, Lyam retourne dormir le matin vers 8h-9h jusque 10h-11h puis, après son repas de midi, il file à la sieste de 12h30 jusque 15h-15h30 pour retourner au lit le soir, à 20h. Ce rythme nous convient parfaitement ! 
 
Il faut être à l’écoute de son enfant, de ses désirs. Notre fils s’endort très facilement seul dans son lit, c’est une bonne chose mais lorsque nous sommes en extérieur ou chez la famille, il n’y arrive pas. Il a besoin de son lit.

Les repas 

À ses 3 mois, Lyam s’intéressait beaucoup à nos assiettes et à ce que l’on mettait en bouche. J’ai commencé à lui faire goûter des fruits et quelques aliments, il en redemandait alors j’ai compris qu’il était prêt.  Nous avons commencé la diversification à l’âge de 4 mois et 12 jours, un succès ! Il a TOUT adoré, tous les légumes proposés étaient avalés très vite, les fruits également. Il a très vite terminé ses petits pots.  A ses 6 mois, plus de purées lisses, quelques repas inspirés de la DME, des purées plutôt écrasées et toujours de l’eau. Il commençait à manger presque tout comme nous. Et bien sûr, toujours l’allaitement à la demande. Aujourd’hui, Lyam mange les mêmes plats que nous. 

Les dents 

 
Lyam a 6 dents, 4 en haut et 2 en bas. Je ne pensais pas que cette étape serait aussi simple. Pour celles du bas, aucune réaction, aucun changement, elles sont apparues du jour au lendemain. 
 
Les 4 dents du haut ont poussées en même temps. Lyam était un peu affaibli lors de la poussée mais pas de crise, pas de fièvre et pas de réactions ou de changement au niveau de son sommeil.

Il est prématuré, et alors ?

 
Lorsqu’un enfant naît prématuré, tout le monde vous parle de « retard », on vous demande s’il arrive à faire ci ou ça, on vous explique qu’il faut compter différemment et ne pas oublier qu’il est prématuré. 
 
Moi, j’ai oublié qu’il l’était, je n’ai pas vu de retard tout simplement parce que je pense que chaque enfant doit pouvoir évoluer à son rythme, il n’y a pas d’âge parfait pour marcher ou s’asseoir. Moi, j’ai juste vu un enfant épanoui, qui grandit et évolue. Mon fils évolue au même rythme qu’un enfant né à terme et ce, depuis le tout début. 
 
Si votre enfant est prématuré, faites-lui confiance, ne vous fiez à aucun autre parent, aucun autre enfant. Ayez confiance en vous et en lui, encouragez-le et donnez-lui beaucoup d’amour 
 
Aujourd’hui, Lyam marche à 4 pattes aisément, il se lève en se tenant à différent objets (armoires, fauteuil, lit, chaises,…), il arrive à rester quelques secondes debout, il veut découvrir le monde.

Être maman et lâcher prise : 

 Vous me connaissez aujourd’hui, le lâcher prise est devenu mon leitmotiv. Chaque fois que j’ai une inquiétude, un stress, une difficulté, je me dis « lâche prise » . J’ai travaillé des mois et des mois pour apprendre à lâcher prise en tant que femme. Aujourd’hui, je ne suis ni la femme, ni la maman parfaite mais je fais de mon mieux tous les jours pour garantir une ambiance sereine dans mon foyer.  Grâce à certains exercices, grâce à certains enseignements et au travers de mon expérience de vie, j’ai un regard différent sur la vie, j’accepte tout d’elle, je me laisse porter et je me réjouis de chaque instant.  Vous n’arrivez pas à lâcher prise ? Pourquoi ne pas vous offrir ma formation en ligne ? Dans cette formation, je vous donne mes secrets pour vivre plus sereinement.   

COMMENCE LA FORMATION

Cette année s’est écoulée, le bilan est positif ! Quelques moments de doute, un peu de fatigue, quelques sueur froide à sa naissance mais Lyam est venu compléter notre famille.   À toi mon fils, sache que tu es un enfant sage, intelligent et courageux. Tes rires nous rendent heureux. Mon bonheur sera le tien. Je t’aime d’un amour inconditionnel !